SMOKEY FINGERS: Promised Land (2016)

Musicians:

Gianluca "Luke" Paterniti : lead & background vocals
Diego “Blef” Dragoni: electric & acoustic guitars, banjo
Fabrizio Costa : bass
Daniele Vacchini : drums & percussions

Additional Musicians :
Anchise Bolchi : pedal steel
Mario Percudani : guitar & background vocals
Paolo “Apollo” Negri : Clavinet & organ
Marcella Casciaro : background vocals
Sara Matera : background vocals

Ce groupe italien sort un troisième album, sympathique et d’une grande musicalité, qui possède son lot de bons morceaux. Le heavy rock « Black Madame » cartonne et fait taper du pied avec un solo bien rock. Ambiance sudiste et chevauchée dans le désert garanties avec le très réussi « Rattlesnake Trail ». « The Road Is My Home » mélange country et rock sudiste avec une bonne guitare et un solo dans l’esprit de Gary Rossington. « Damage Is Done » tape bien avec un refrain mélodique et un bon solo de gratte. Bon esprit ! « The Basement » fait penser au new Lynyrd Skynyrd et le solo de slide se révèle excellent. « Last Train » évoque un peu « That Ain’t My America » des mêmes Skynyrd. Ce titre reflète un bon travail des guitares avec une bonne mélodie et une montée d’accords bien trouvée. « Turn It Up » propose un programme attrayant : du rock entraînant avec les guitares qui vont bien. « Thunderstorm » provoque l’étonnement avec une inspiration hard rock mais des arrangements softs (guitares peu saturées et solos aériens). Une démarche intéressante ! Enfin, on craque pour « No More », une superbe ballade aux colorations country (dobro et violon) avec une guitare slide très mélodieuse. L’esprit de la chanson « All I can do is write about it » (de Ronnie Van Zant) flotte sur ce morceau que l’on peut d’ailleurs considérer comme le meilleur titre de l’album. Relativement doués, les musiciens de Smokey Fingers ont su assimiler parfaitement leurs influences tout en dégageant un style personnel. Ils proposent un album cohérent et bien construit, agréable et efficace. On a même du mal à croire que ce disque n’a pas été réalisé par des artistes américains. Après avoir enregistré cette galette, nos Italiens ont dû avoir effectivement les doigts qui fument. Bravo les gars !

Olivier Aubry